samedi 11 octobre 2014

Retour sur le "Mai Xiang" Tie Guan Yin

Ayant apprécié le jeu de la "nez gustation", je décide de le recommencer aujourd'hui. Je m'aperçois en postant que j'ai choisi par hasard un des derniers thés que nous avions passé en revue.

Il est emballé par petit sachet de 7g et chaque paquet n'est pas nécessairement identique à l'autre. La nez-gustation implique de se concentrer vraiment sur les odeurs et donc, elles sont peut-être mieux identifiées.
De plus, entre ce qui est ressenti et ce qui est transmis par l'écrit, il y a toujours une déperdition. Enfin, aujourd'hui le thé est infusé au gaiwan de porcelaine. Tout ceci explique sans doute les différences entre les deux compte-rendus.

A froid, le thé dégage des odeurs de bois dont quelques notes de pin, des odeurs de fleurs également, très légères. Les notes sont fraîches, le boisé domine et c'est un boisé multiple.

Posé dans le gaiwan chaud, l'odeur est très fleurie puis fruitée et finalement légèrement épicée. L'arôme fruité s'apparente clairement au cassis. Un cassis léger qui évolue vers le sureau avant de prendre un aspect plus citronné.

Sur le couvercle du gaiwan, l'infusion dépose une odeur très typique de ce tie guan yin mais que je ne sais définir. Elle tire un peu vers le champignon blanc de Paris. S'y retrouve également une odeur de cendre, mais de cendre parfumé comme celle d'un encens. Quelques secondes plus tard, on retrouve à plein le cassis, qui cette fois est confit et s'associe à la pâte de coing.

Le nez au-dessus de la liqueur reconnait la pâte de coing, le cassis et le citron.

En bouche, c'est d'abord cette note caractéristique et indéfinissable qui s'exprime. Ensuite, le cassis, le coing, le citron et même un zeste d'orange. Le cassis et le coing dominant largement. En finale, une légère saveur de papier.

A la deuxième infusion, les mêmes notes, mais très effacées. A la troisième, le thé est épuisé.

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